• A tous ceux qui, un jour, n'ont plus eut la force d'affronter...

    Au collège, tout est devenu compliqué. Absolument tout.

    J'étais une de ces filles trop gentilles, trop faible et trop sensible pour mon propre bien. Une de ces filles qui ne trouvent jamais la force de répliquer, je me suis réfugiée dans le silence pendant ce qui m'a parut une éternité.

    Un peu harcelée, j'affrontai les bousculades dans les escaliers, les menaces et les insultes sans jamais les contester, sans jamais me rebeller.

    Les moqueries ne cessaient de fuser, soit sur les vêtements trop grands et démodés qui me venaient de ma cousine, soit sur mon physique peu avantageux, ou sur d'autres conneries bien trouvées.

    Mes problèmes de santé n'ont rien arrangé.

    Parfois, les larmes montaient, mais je m'empressai de les cacher. Jusqu'au jour où j'ai craqué.

    J'avais peur de mes propres camarades de classe, de celui qui me menaçait avec ses ciseaux ou son compas, et de tous ceux qui me rejetaient sans que je ne sache pourquoi. Le seul jour où tout le monde a été gentil avec moi fut le jour où ma meilleure amie décéda.

    J'ai craqué, et j'ai raconté à mes parents que le collège était un enfer. Pas de détail, mais assez pour que mon père demande un rendez vous avec le directeur. Quelques camarades ont été virés, et ça s'est un peu calmé, bien que certains continuaient.

    Un jour dans sa vie, on fait forcément parti des harceleurs ou des harcelés.

    J'ai fais parti des deux. Harcelée, mais aussi harceleuse, bien que ce ne soit que quelques rires que je ne pensai pas méchant. Aujourd'hui je me dis qu'un simple sourire moqueur peut être terriblement blessant.

    Alors j'ai envie de faire passer un message : ne soyez pas des moutons. Agissez avec réflexion, et non par impulsion.

    On m'a toujours dit de me dire : "Est ce que j'aimerai qu'on me fasse ce que je vais leur faire ?"

    Sasha


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  • L'homme qui voulait le bonheur des autres

    Cet homme là n'était définitivement pas comme les autres. Il était bon, doux, et ne cherchait qu'a offrir une parcelle de bonheur aux accablés de malheur.

    Il absorbait leur souffrance pour permettre leur délivrance, mais au fond, il se sentait faible et sur le point de céder. Céder à quoi ?

    Céder à toute cette mélancolie qu'il avait prit de ces gens, céder à cette noirceur qui enserrait son cœur.

    Il n'en pouvait plus.

    Il ne se sentait plus de vivre devant cette indifférence, devant cette négligence.

    Mais il gardait le sourire. Pour tous ceux qui avaient besoin de lui, même si plus nombreux étaient ceux qui le rabaissaient.

    L'homme qui voulait le bonheur des autres

     

    Jour après jour, il sentit la souffrance grandir en lui, compresser son cœur, rendant l'air oppressant. Elle tentait de sortir de lui, il ne pouvait plus la contenir en lui. Elle était bien trop grande et bien trop lourde pour ses épaules trop fragiles.

    Mais il continuait de marcher, de tenir debout et d'aider toutes ces personnes qui avaient besoin de lui.

    Jusqu'au jour ou son corps céda, et ne le soutint pas. Son poids paraissait soudain trop lourd à porté pour ses jambes fines, il avait tant donné, tout donné, et n'avait plus assez de place pour continuer d'offrir.

    Son cœur était trop plein, plein de chagrin, et malgré tout l'amour qu'il avait donné, tout l'amour qu'il avait reçu, il su qu'il n'avait plus de quoi se battre.

    Alors il se laissa glisser, lentement, au sol, il laissa enfin un peu de repos à son corps meurtris. Il n'eut même plus la force de retenir ses larmes.

    Parce que ça faisait si mal de se sentir seul.

    Seul à lutter.

    L'homme qui voulait le bonheur des autres

    Un petit texte un peu mystérieux, qu'en pensez vous ?

    Sasha


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  • Nouvelles idées

    Mercredi, une nouvelle idée a germé dans mon esprit. Et suite à celle-ci, tout plein d'autres sont venues la compléter.

    Une nouvelle histoire a prit vie dans ma tête, de nouveaux personnages sont nés, envahissant mes pensées jour et nuit, m'accompagnant partout, me harcelant jusqu'à ce que je trouve le temps de poser quelques mots sur le papier.

    J'ai l'impression que cette histoire là sera mieux que la précédente - comme d'habitude.

    Et la motivation me prend, de nouveau, pour créer cette impression de hâte, d'impatience. Parfois, j'ai l'impression que mon cerveau va plus vite que mes mains, qui peinent à écrire mes pensées.

    J'ai vraiment envie de recommencer cette aventure, avec vous bien sûr !

    Sasha.


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  • La petite fille au coeur d'or

    Cette petite fille là, elle sera la plus heureuse de toutes, celle qui sourira sans se forcer, celle qui tombera sans pleurer. Elle sera sans doute plus aimée que n'importe quel enfant au monde, et ça, c'est sûrement parce qu'elle aura deux papas.

    Oui, elle aura deux papas, mais sera une enfant comme les autres, une enfant bien élevée, chérie, gâtée. Une enfant qui recevra des jouets pour son anniversaire et pour noël, mais aussi au cours de l'année lorsqu'un petit caprice sera cédé. Une enfant qui sera félicitée pour ses progrès, punie pour ses bêtises, mais toujours pardonnée.

    Une enfant différente malgré tout, qui recevra moquerie pour ne pas avoir de maman, mais une enfant qui oubliera cela puisqu'elle n'échangerait pour rien au monde ses deux papas. Une enfant qui pardonnera les autres de la discriminer, d'insulter ses papas, en espérant que tout cela changera un de ces jours.

    Cette petite fille là sera sûrement bien protégée par les deux hommes que sont ces parents, bien éduquée par ceux ci, et câlinée tout au cours de son enfance. Elle ne sera ni raciste, ni discriminante, puisqu'elle vivra dans cette catégorie là, et qu'elle ne demandera qu'à être acceptée des autres.

    Ne jugeons pas les gens différents, la similarité serait trop ennuyante.

    Sasha.


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  • Les cadeaux de Noël

    Cette année, je suis en avance. J'ai pris toutes les dispositions nécessaires pour avoir tous mes cadeaux à temps (j'avoue, l'année dernière, ma livraison est arrivée en retard pour mes parents).

    Mais à ce jour, j'ai déjà presque tous mes cadeaux (un pour mes sœurs, un pour mes parents, un pour mes grands mères) il ne me manque plus que le champagne pour mes grands  pères. J'ai également le cadeau d'anniversaire de ma mère pour janvier ! Et tout ça déjà emballé.

    J'aime offrir. Je crois que c'est ce que j'aime le plus à cette période. C'est vraiment important pour moi, de voir ces sourires et ces visages heureux. Bon, je ne suis pas riche, j'ai de petits moyens, alors c'est sur que mes cadeaux n'ont pas tant de valeur que cela, mais ils sont beau, conviennent aux personnalités de chacun, et c'est l'intention qui compte, n'est ce pas ?

    J'ai vraiment hâte d'acheter un sapin, d'habitude, c'est mon père qui va le chercher dans la forêt, mais cette année, suite à une opération, il ne peut pas, alors on va en acheter. Je n'avais encore jamais vu le prix d'un sapin : c'est cher ! Les années précédentes, en fait depuis ma naissance, notre sapin touchait le plafond (notre plafond fais au moins trois mètre de hauteur), mais je crois bien que ce noël, il va sembler tout petit !

    Enfin, le plus important, c'est d'être dans cette ambiance chaleureuse, de profiter du bon temps en famille, et d'apprécier tous ces moments.

    Et vous, où en êtes vous ?

    Sasha.


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