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    Je me souviens des bruits de la mer,

    De ces gens qui riaient, de ces gens qui riaient,

    Mais ce souvenir a aujourd'hui un goût amer,

    Quelque chose qui me donne envie de pleurer.

    J'étais petite, naïve, et innocente,

    Et toi tu m'accompagnais dans mes rêveries.

    Aujourd'hui, j'aimerais avoir une allure descente,

    Et un courage infini,

    Pour retourner sur cette plage,

    Faire revenir le passé,

    Et retrouver une trace de ton passage.

    Je me souviens du sable brûlant,

    Où l'on courrait pour éviter cette douloureuse chaleur,

    Je me souviens de ton sourire apaisant,

    Et j'ai l'impression que ça me serre le cœur.

    A mes côtés tu te trempais les pieds,

    Et quand j'avais envie de faire pipi,

    Tu me disais que je pouvais faire dans cette eau salé,

    Et ça nous faisait rire autant que notre famille.

    Je n'ai pas non plus oublié ce restaurant,

    Où après la baignade on mangeait quelques frites,

    Avant d'aller voguer sur les flots avec le vent,

    Sur ce gros bateau où l'on inventait des tas d'histoires.

    Tu vois, je n'ai rien oublié de tout ça.

    Et j'aimerais qu'aujourd'hui, tu sois encore là.

    Sasha.


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  • Aujourd'hui et pour ce texte, je vous demanderai de l'indulgence. Les critiques doivent être fondées, et polies, s'il vous plaît. Parce que ce texte est l'ombre de mes douloureuses pensées.

    A travers le ciel étoilé, à travers les rues éclairées, c'est toi que je cherche.

    Toi qui m'a tant de fois porté dans tes bras, serré contre toi, embrassé avec douceur.

    Toi qui a essuyé mes pleurs, guéri mon cœur, appris le bonheur.

    Toi, où ne serais-ce que ta silhouette.

    A travers le chant des grillons, à travers ma lente respiration, c'est ta voix que je souhaite entendre.

    Ta voix qui a su me bercer, me soulager, et qui m'a tant de fois aidé.

    Ta voix si douce et si chaleureuse, si apaisante, si aimante.

    A travers toute ces choses qui font aujourd'hui le monde, c'est chaque part de toi que j'espère retrouver.

    Parce que le vide que tu as laissé dans mon cœur ne veut pas se reboucher.

    Parce que l'absence de ta présence est trop dure à combler.

    Par delà les collines aujourd'hui, je cherche une épaule pour pleurer.

    Pour te permettre de reposer en paix, et crier à ce monde l'injustice d'une vie.

    Pour aider mes cicatrices à se refermer, et pouvoir sourire à chaque souvenir de notre passé.

    Mais cette douleur est là aussi pour me rappeler à quel point je t'aimais...

    Sasha.


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  • J'ai pris mon cahier, mes stylos et mes rêves.

    J'ai laissé mes regrets, mes incertitudes et mes doutes.

    Puis j'ai pris la route, abandonnant toute pensées négatives, suivant un chemin aléatoire sans définir mon point d'arrivé.

    J'ai pris mon imagination, l'ai semé un peu partout dans le paysage défilant, le rendant plus agréable et important à mes yeux.

    J'ai laissé des traces de mon passage, désirant offrir ce que j'avais à toute personne croisant mon chemin. Pas grand chose, malheureusement, juste de quoi leur rendre le sourire.

    J'avais besoin de prendre l'air, de prendre quelques vacances que je n'avais pas le loisir de pouvoir m'offrir, de prendre du recul, de m'éloigner de tout jugement, de toute mauvaise interprétation.

    Je me suis arrêtée dans un parc, profitant de l'exposition du paysage naturellement beau pour inscrire quelques mots dans mon carnet, laissant le griffonnement de mon stylo sur le papier s'élever dans l'air. Je me suis surprise en dessinant les courbes des arbres au milieu de mes mots, ainsi que ces montagnes lointaines et ce petit ruisseau, immortalisant le moment.

    J'ai profité du vent qui caressait mes cheveux, ma peau, la refroidissant de sa fraîcheur qui éclaircissait mes pensées.

    Si j'avais pu, je ne serais jamais rentrée.

    Mais j'ai ouvert les yeux, et me suis réveillée.

     

    Voilà pour ce texte, j'espère qu'il vous a plu.

    Ce n'était pas un rêve réel, c'est cette chanson qui m'a inspiré ces pensées.

    Bisous !

    Sasha.


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  • En un clin d’œil, tout semble s'effacer.

    Le moindre faux pas, et tout est oublié.

    Elle a été rayé de l’existence, comme si jamais elle n'avait vécu dans leur coeur. Si facilement oublié, si facilement gommée de leur vie.

    Elle aurait voulu habiter leurs pensées, laisser des morceaux de son âme un peu partout, pour ne pas tomber dans l'oubli. Elle aurait voulu être aimé, elle aurait voulu les marquer à jamais, trouver la clé de leur existence.

    Ouais, elle aurait voulu tous les troubler, à un tel point qu'ils ne pourrait plus songer qu'à elle, qu'ils n'auraient pu la laisser tomber.

    Elle voulait s'accrocher à eux, mais elle a perdu tous repaires, abandonnée, traînée dans la boue, voilà ce qu'elle est. Elle devait trouver le changement, devenir quelqu'un, et ne pas suivre autre chose que son instinct. C'est ce qu'elle voulait, changer, devenir une autre personne que ce qu'elle était. Mais comment faire ? Elle ne devait plus devenir poussière.

    Mais elle ne voulait pas mourir, pas comme ça, dans la misère, la pauvreté, elle voulait d'abord tous les marquer, tous les envoûter. Elle ne voulait pas être mise de côté, tout ce qu'elle demandait, c'est d'être comme les autres, de choisir les voix de sa vie. Prendre les commandes. Mais on ne lui laissait pas prendre les directives. Elle devait rester dans l'ombre, suivre les ordres, se laisser faire.

    Son âme rebelle n'était pas de cet avis.

    Elle devait les marquer, oui les marquer, et pas se laisser mourir dans le noir, elle devait se mettre sous le feu des projecteurs, se lancer, être choisie, sortir de cette prison sans lumière.

    Elle devait se jeter à leur pieds, les implorer, demander leur pitié. Mais elle ne le voulait pas. Elle demandait seulement leur attention, pas tous ces coups, tous ces passages à tabac, toutes ces horreurs et ces cauchemars.

    Elle cherchait leur amour, leur amitié, leur gentillesse.

    Plus jamais de méchanceté, plus jamais de réflexions sadiques, non, non...

    C'en était fini, elle ne le voulait plus.

    Se taire, se taire. Elle devait hurler pour se faire entendre maintenant.

    Elle devait récolter autre chose que des bleus, du sang, de la douleur.

    S'il vous plaît, de l'attention, de la douceur, du soin.

    Elle voulait qu'on prenne soin d'elle maintenant, être à l'abri, être aimée.

    Alors maintenant, elle devait se lancer. Traverser cette porte de bois, même si elle ne savait pas ce qu'elle trouverait de l'autre côté. Elle percerait les mystères de ce monde, elle trouverait ce qu'elle voulait.

    Alors, elle prit son élan, et s'avança vers l'inconnu.

     

     

    Qu'en pensez vous ?

    Sasha


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  • Si vous voulez coordonner texte et chanson, vous devez lire celui là avec lenteur pour arriver aux bons moments. Bonne lecture !

                                                                                                                                       

    Les premières notes de la chanson retentissent dans l'espace clos, emplissant ma chambre, apaisant mon cœur douloureux.

    Mes oreilles sont attentives à ce son, écoutant chaque détail, envoûtées par la musique de fond qui me semble si parfaite alors que je ne connais pas les instruments utilisés. D'autres notes s'ajoutent, vivifiant la chanson, encore quelques secondes de cela, puis le chanteur à la voix grave prend le relais, si parfait pour cette chanson. Sail.

    Prise par le rythme, je commences par taper du pieds par terre, mais les notes me prennent tellement les tripes que je suis obligée de me mettre debout.

    Au début, je suis un peu immobile, gênée par le reflet que mon miroir me renvoi, puis, mon corps se met à se mouvoir tout seul, effectuant des gestes gracieux maintes et maintes fois répétés, sans que je n'éprouves le besoin de réfléchir.

    Mes bras se déplacent dans l'air avec aisance, mes pieds frottent le parquet alors que je me déplaces d'un coin à l'autre.

    La musique me rend ivre, presque inconsciente de ce que je fais, je sais seulement que je me sens heureuse de danser ainsi.

    Mes cheveux fouettent l'air tandis que je quittes le sol quelques minutes, effectuant un saut peut être ridicule. Un rire léger traverse mes lèvres alors que je reviens sur terre, continuant mes mouvements rythmés.

    Finalement, j'en viens à me dire que je ne danses pas si mal quand je croise mon reflet en mouvement sur la surface de verre.

    Je continues, utilisant tout l'espace, en venant même à utiliser mon lit pour imaginer la hauteur d'une scène, mais ce n'est pas très stable, alors j’abandonne l'idée, retournant sur le bois du sol de ma chambre.

    Je montes le son encore un peu, puis plus fort encore, ignorant le cri désapprobateur de mes parents, de mon frère, de ma sœur, ferme la porte a clé, puis reprends ma danse avec plus de frénésie, de folie. Je me met même à chanter d'une voix mal assurée, et hachée par les mouvements, inventant les paroles puisque je ne connais pas les réelles.

    Mes mouvements sont plus grands, plus extrêmes, j'en viens à imiter les danseurs que l'on voit dans les films, mais je crois que je suis un peu ridicule.

    Parfois, je fais même ceux de la danse classique, lorsque le piano prend le relais, mettant encore plus d'intérêt à cette chanson tant aimée.

    Soudain, j'ai envie de tout balancer, alors j'envoie le contenu de la surface plane de mon bureau sur le sol d'un geste rageur, ayant l'impression de les voir tomber au ralentit, et la peine qui me déchire de l'intérieur semble s'apaiser un peu lorsque je vois une sculpture de verre se briser, éclater, s'éparpillant au sol. Je sais que je vais le regretter plus tard, mais peu importe.

    Je me déplace de nouveau, bougeant mes membres, mes pieds passent sur le verre brisé, mais je ne le sens même pas, sur le coup.

    Ma danse se fait maintenant plus brusque, les mouvements brutes me permettent d'oublier quelques instants les derniers événements, alors que mes pieds s'écorchent sur le parquet.

    Puis, les notes se font plus lointaine, je reprends mon souffle, parcourant la pièce du regard, puis me laisses tomber à genoux sur le sol, prenant ma tête entre me mains.

     

    Finalement, le retour sur terre est plus violent encore.


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