• Ce soir, j'ai le plaisir de vous annoncer du changement !

    Cela fait un petit bout de temps que je veux changer de pseudo. Pourquoi ? Tout simplement parce que "Sasha03" ne me convenait pas vraiment. D'une part, il comportait des chiffres, et d'autre part, le prénom y apparaissant ne me correspondait pas. C'était celui du personnage que j'ai créé, pas le miens.

    Me voilà maintenant surnommée Samaëlle. C'est un surnom qui sonne doux à mes oreilles, et qui me convient beaucoup mieux ! Normalement, ce prénom n'existe pas, mais j'ai décidé de le faire vivre ! ღ

    Changement de pseudo !

    Ensuite, l'adresse du blog a également été modifiée (forcément, puisque l'ancienne contenait le fameux pseudo abandonné). Et le titre du blog a également subit un changement (traduction française de l'adresse en elle même).

    Inutile de vous signifier que les signatures apparaissant à la fin de chaque article vont être modifiées petit à petit, et que Sasha va sûrement rester gravée dans certains commentaires ~ ça laissera quelques souvenirs !

    Toutes ces petites nouveautés donnent un nouveau souffle de vie à mon univers, et me permet de me rapprocher encore un peu de vous (est-ce juste une impression ?).

    Bonne soirée, mes chers petits lecteurs !

     

    Samaëlle.

     


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  • Je me souviens parfaitement de mon premier jour en sixième. Il faisait beau, et nous étions garés à quelques mètres de l'établissement. Mon grand père était chargé d'accompagner mes petites sœurs à l'école, tandis que ma mère venait avec moi pour la répartition des classes.

    Le stress était à son maximum. Tous mes amis se rendaient à l'autre collège de cette petite ville, et moi, je me retrouvais seule dans ce collège privé. Bien sûr, il y aurait d'autres personnes au visage connu, mais pas vraiment des amis.

    Sur le trajet, j'avais glissé ma main dans celle de ma mère, en quête de courage et de soutien, mais ma bienveillante maman me l'a lâché très vite. Avec une phrase que je n'oublierai jamais.

    "Tu sais, les autres enfants risquent de se moquer de toi si tu me tiens la main devant eux."

    Elle était bien plus consciente que moi du regard des autres. J'étais une grande, cette fois-ci. J'avais envie de l'être, mais en même temps, j'avais aussi envie de régresser. De retourner jouer dans la cour des petits.

    Il y avait du monde dans la cour, et très vite, je fus en direction de la salle de classe.

    Une fois ce premier jour passé, je prenais plaisir à me rendre au collège, à y apprendre de nouvelles choses, mais surtout à parler avec une fille de 14 ans, qui était elle aussi en sixième. Elle est très vite devenue ma meilleure amie.

    Généreuse et compréhensive, elle était toujours là pour me soutenir, pour m'encourager lorsqu'un petit échec assombrissait ma scolarité. Nous n'étions pas dans la même salle de classe, mais nous avions les mêmes cours, les mêmes difficultés. On se retrouvait toujours lors des récréations, et nous nous attendions patiemment pour aller manger ensemble.

    Tout changea les années suivantes.

    En cinquième, un problème de santé provoqua un incident que je n'ai même pas envie d'inscrire ici. Un incident très léger, mais qui fit beaucoup de bruit dans le collège. Si bien qu'à partir de ce jour, les autres enfants me regardèrent avec une étincelle de moquerie, et me donnèrent des surnoms toujours plus ridicules.

    Dans les escaliers, on ne cessa jamais de me bousculer, et mes professeurs ne le virent jamais. Cette année là, je ne disais rien à mes proches. Je subissais, et vint même le jour où je prétextais un mal de ventre intense pour rentrer chez moi, à bout de toutes ces moqueries. J'étais au plus bas, et mes absences se firent de plus en plus fréquente.

    Un soir, alors que j'allais me coucher, je me mis à pleurer devant mes parents. Et le lendemain, nous étions dans le bureau du directeur. Résultat, l'un des garçons les plus acharnés fut renvoyé du collège. Et je n'en étais absolument pas fière.

    Ça ne s'est pas vraiment calmé par la suite. Mais ce fut tout de même plus calme.

    L'année suivante fut la pire.

    Le mois de septembre, mon voisin de table prit un malin plaisir à me menacer avec son compas pour que je prenne le moins de place possible, et même si c'était ridicule, j'avais peur de lui.

    Le mois d'octobre, je perdais ma meilleure amie. Diabète, tumeur du cerveau, et un matin, elle ne se réveilla plus. Je n'avais pas eu le temps de lui dire au revoir, et voilà qu'elle disparaissait sans prévenir. Je me souviendrais toujours de la façon dont le directeur vint nous l'annoncer. Son regard triste plongé dans le miens, il n'avait pas encore prononcé son prénom que je savais déjà. Au fond de moi, c'est comme si mon inconscient avait toujours su. Il a commencé par parler des dessins qu'elle offrait toujours, des timbres qu'elle se plaisait tant à collectionner. Et les larmes coulaient déjà sur mes joues, sans que je ne puisse vraiment comprendre. Puis; il a annoncé qu'elle nous avait quitté la nuit dernière, qu'elle s'était endormie pour ne plus jamais se réveiller, et je crois bien m'être effondrée. Je ne l'ai même pas vu quitté la pièce. Je l'ai juste entendu prononcer mon prénom. En fait, je l'ai entendu plusieurs fois, et j'ai quitté la classe avec l'autorisation de ma professeur principale, pour prendre l'air.

    C'était un jeudi après midi. Et à mon retour, l'élève qui me malmené le plus m'a demandé comment ça allait. Il a fallu un évènement aussi tragique pour qu'on me laisse enfin tranquille. Pour que j'ai enfin la paix.

    Le collège compte certainement les pires années de ma vie, mais aujourd'hui, j'aimerais vraiment revivre tout ça, revenir en arrière, et profiter encore un peu de cette amie qui a ensoleillé mes journées.

                                                                                                      

    Un besoin soudain d'écrire toute cette vérité.

    Sasha.


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  • Défis n°5Décembre et son souffle glacial sont arrivés depuis neuf jours déjà. Et les vacancess'approchent à grand pas avec leurs fêtes chaleureuses.

    Quand j'étais petite, je lisais toujours La petite fille aux allumettes de Hans Christian Andersen à cette période de l'année. C'était une façon pour moi de ne pas oublier ma chance, et de penser à tout ceux qui n'ont pas de toits pour s'abriter.

    J'ai toujours trouvé cette histoire merveilleusement magique, même si elle était vraiment triste d'un autre côté.

    Alors pour ce Défis n°5, je voudrais de la magie dans vos texte.

    Une magie qui transparaîtrait dans ces fêtes de fin d'années.

    Je laisse libre court à votre imagination à partir de là !

    Vous avez jusqu'au samedi 6 janvier 2018 pour me transporter !

    En attendant, je vous envoie des bisous givrés !

    Et je vous souhaite déjà de bonnes fêtes de fin d'année (une pensée particulière à tous ceux qui n'ont pas encore acheté les cadeaux de noël destinés à leurs proches : j'ai déjà terminé les miens !)

    Défis n°5

    Sasha.

     

     


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  •  

     

     

    Je me souviens des bruits de la mer,

    De ces gens qui riaient, de ces gens qui riaient,

    Mais ce souvenir a aujourd'hui un goût amer,

    Quelque chose qui me donne envie de pleurer.

    J'étais petite, naïve, et innocente,

    Et toi tu m'accompagnais dans mes rêveries.

    Aujourd'hui, j'aimerais avoir une allure descente,

    Et un courage infini,

    Pour retourner sur cette plage,

    Faire revenir le passé,

    Et retrouver une trace de ton passage.

    Je me souviens du sable brûlant,

    Où l'on courrait pour éviter cette douloureuse chaleur,

    Je me souviens de ton sourire apaisant,

    Et j'ai l'impression que ça me serre le cœur.

    A mes côtés tu te trempais les pieds,

    Et quand j'avais envie de faire pipi,

    Tu me disais que je pouvais faire dans cette eau salé,

    Et ça nous faisait rire autant que notre famille.

    Je n'ai pas non plus oublié ce restaurant,

    Où après la baignade on mangeait quelques frites,

    Avant d'aller voguer sur les flots avec le vent,

    Sur ce gros bateau où l'on inventait des tas d'histoires.

    Tu vois, je n'ai rien oublié de tout ça.

    Et j'aimerais qu'aujourd'hui, tu sois encore là.

    Sasha.


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  • Voici enfin le texte écrit pour le défi de Naeri.

    Je tiens à préciser que c'est un texte assez difficile, au sujet douloureux, et je remercies fortement Naeri pour sa patience, et son thème "Tout termine toujours comme ça..." vraiment évocateur pour moi !

    Sur ces quelques mots, je vous laisse à la lecture.

                                                                          

     

    Tout termine toujours comme ça.

    Le savoir ne m'a jamais vraiment fait peur. Du moins, pas avant le diagnostic.

    Au fond, le plus dur, c'est de l'accepter.

    Et alors que j'entends les pas de courses raisonner dans le couloir, j'ai comme une envie de pleurer.

    Parce que ce bruit ne signifie qu'une seule chose, en soins palliatifs : la mort a frappé. Encore.

    Ça a beau être constant, c'est toujours difficile de se dire qu'une personne a perdu la vie.

    Comme par exemple, la merveilleuse grand-mère qui n'a pas eu la chance de dire au revoir à sa famille, mais qui a eu celle de ne pas connaître le nom du service de soins dans lequel elle se trouvait. Cette merveilleuse grand-mère que l'on aurait pu soigner facilement, si seulement sa maladie avait été signalée quelques mois auparavant, et pas au dernier moment.

    Comme ce papa, qui ne s'est jamais réveillé du coma dans lequel il était plongé, suite à un banal accident de la route, alors qu'il n'était même pas fautif. Ce papa qui n'a pas pu choisir de rester auprès de sa femme et de ses filles.

    Où ce petit garçon de trois ans, qui n'a pas eu le temps d'apprendre le principe de la vie. Et qui était trop faible pour lutter un peu plus contre la mucoviscidose.

    Vous l'aurez compris, on entre jamais au service de soins palliatifs pour en ressortir. Lorsque l'on y arrive, c'est tout simplement qu'il n'y a plus d'espoir, que la médecine est impuissante contre la maladie.

    Ici, on se contente juste de se reposer, puis de se laisser partir.

    D'un côté, je suis contente de ne plus avoir à supporter les traitements lourds, les interventions chirurgicales, et les rechutes. C'est trop difficile de se battre, quand on en a plus la force.

    J'aurais pu maudire mon état, ma vie, le monde entier pour ma maladie et mon destin, mais cela n'aurait fait qu'assombrir les quelques jours de vie qu'il me restait.

    Parce qu'au fond, la vie vaut le coup d'être vécue.

    Ne serais-ce que pour recevoir un peu d'amour.

    Et même si je finirais par m'éteindre, n'ayez aucune pitié pour ma jeunesse.

    J'aurais au moins eu la chance de ne pas connaître la vieillesse.

    J'ai vécu heureuse, et je m'en irai heureuse.

                                                                          

    N'hésitez pas à laisser un petit mot !

    Sasha.

     


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