• Je suis connue pour avoir une patience et un calme (presque) sans limite. En fait, nombreux sont mes amis qui voudraient me voir perdre patience, et me mettre en colère. Ils ont tout fait pour effacer mon calme, mais ils n'y sont jamais vraiment arrivé. J'avoue, il y a eu quelques piques, mais souvent, je vous jure que je les ignore. Ça les énerve vraiment, eux.

    J'aime écouter les gens me parler, je suis compréhensive et je crois que ça plaît. Bien sûr, il y a une limite à ne pas dépasser, je déteste les gens qui ne font que se plaindre à longueur de journée.

    Je suis très présente pour ceux qui ont besoin de moi. On peut aussi compter ça comme un défaut, puisque parfois, certains profite de cette part de moi.

    Assez parlé de moi ! Dites moi un peu : quelles sont vos qualités ?


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  • Me voici enfin pour les résultats du troisième défis. Félicitation à mes deux participantes, et merci pour ces textes !

     

    1. Nienor.

     

    Cohérence  :

    Tes éléments bien cohérents, pas de soucis à ce niveau là !  4/4

     

    Originalité, respect du thème  :

    Un texte très original, malgré ta réticence à écrire du fantastique, je suis heureuse de constater que tu y es bien arrivé. Tu as bien respecté le thème, tellement que je ne saurais pas vraiment de quel sexe est le personnage principal !  4/4

     

    Ressenti à la lecture  :

    C'était très agréable de te lire, mais j'aurai aimé avoir plus de détail au niveau de cette religion, de cette famille, et des différents lieux visités. Je suis trop avide de détails je crois, du coup, ça me laisse quelques questions 3/4

     

    Développement  :

    J'aurai aimé quelques détails supplémentaires, notamment dans la description de la fée, de la religion, des différents lieu. Également plus de sentiments, bien que tu aies réveillé mon intérêt sur bien des choses.   3/4

     

    Écriture :

    Une ou deux fautes de temps/d'orthographe, rien de bien important. 3,5/4

     

    Total  : 17,5/20

     

     

    Commentaire : Je suis heureuse d'avoir pu compter sur ta participation (juste à temps, en plus!). J'ai beaucoup aimé ton texte, il m'a touché. Félicitation pour la victoire ! Je t'incite à poursuivre tes efforts, et à fournir plus de détails, pour dépasser ta note lors du prochain concours !

     

     

    2. Calypto Suki

     

    Cohérence  :

    Tes éléments sont bien cohérents, mais j'avoue avoir eu du mal à comprendre dès la première lecture. Tu avais beaucoup d'idées, il aurait fallu plus d'organisation dans tes phrases pour les encrer dans ton texte.  4/4

     

    Originalité, respect du thème  :

    Tes idées sont originales, et le thème est bien respecté. Bien qu'au niveau de la conjugaison, on pourrait supposer le sexe du personnage (sans toutefois en être certain).  4/4

     

    Ressenti à la lecture  :

    Dans un premier temps, j'ai eu du mal à me repérer dans ton texte. Tu passes d'une idée à l'autre sans avoir de bonnes transition, ça va trop vite, du coup, tu m'as perdu dans certains passages. 2/4

     

    Développement  :

    J'aurai souhaité plus de développement, notament entre tes idées, plus de description, plus de sentiments, pour une meilleure compréhension de ton texte. 2/4

     

    Écriture :

    Quelques fautes d'orthographe et de temps, mais rien de bien important. 3/4

     

    Total  : 15/20

     

     

    Commentaire : Je suis contente de ta participation, et heureuse d'avoir lu ce texte. Mais je sais que tu peux faire mieux : tu l'as prouvé bien plus d'une fois ! Peut-être était-ce un manque de temps ? En tout cas, c'est un bon texte, ta note le prouve ! Merci d'avoir participé ! Je t'encourage pour la suite !


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  • Aujourd'hui et pour ce texte, je vous demanderai de l'indulgence. Les critiques doivent être fondées, et polies, s'il vous plaît. Parce que ce texte est l'ombre de mes douloureuses pensées.

    A travers le ciel étoilé, à travers les rues éclairées, c'est toi que je cherche.

    Toi qui m'a tant de fois porté dans tes bras, serré contre toi, embrassé avec douceur.

    Toi qui a essuyé mes pleurs, guéri mon cœur, appris le bonheur.

    Toi, où ne serais-ce que ta silhouette.

    A travers le chant des grillons, à travers ma lente respiration, c'est ta voix que je souhaite entendre.

    Ta voix qui a su me bercer, me soulager, et qui m'a tant de fois aidé.

    Ta voix si douce et si chaleureuse, si apaisante, si aimante.

    A travers toute ces choses qui font aujourd'hui le monde, c'est chaque part de toi que j'espère retrouver.

    Parce que le vide que tu as laissé dans mon cœur ne veut pas se reboucher.

    Parce que l'absence de ta présence est trop dure à combler.

    Par delà les collines aujourd'hui, je cherche une épaule pour pleurer.

    Pour te permettre de reposer en paix, et crier à ce monde l'injustice d'une vie.

    Pour aider mes cicatrices à se refermer, et pouvoir sourire à chaque souvenir de notre passé.

    Mais cette douleur est là aussi pour me rappeler à quel point je t'aimais...

    Sasha.


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  • Me voici de retour après, je vous l'accorde, un long moment sans articles. Pardonnez moi pour le silence ! J'espère que ce petit texte vous plaira !

                                                                                                                                             

    Elle était là. Encore.

    Malgré le vent qui soufflait de toute ses forces, et la pluie qui battait le sol avec entrain, elle persistait à attendre sur le quai de cette gare. Ses joues étaient rougies par le froid, et pourtant, son corps ne tremblait pas. Son regard était déterminé, même si au fond, tout en elle était chamboulé. Elle avait toujours ce mince espoir, celui de le revoir, et pourtant, elle savait bien que les chances étaient minimes. Voir inexistantes.

    Si personne ne l'incitait à rentrer en ce jour au temps capricieux, ce fut tout simplement parce que chaque habitué avait déjà tenté sa chance. Et que rien ne l'avait convaincu d'attendre au chaud, au sein même de la gare. Ces personnes ne pouvaient à présent que l'observer.

    Chaque dimanche, elle se rendait sur ce même banc, celui qui se trouvait à l'extrémité du quai, et ne bougeait pas avant l'arrivée du train. Pourtant, personne n'ignorait qu'elle ne monterait pas dedans.

    Elle l'attendait pour une raison bien plus importante que le voyage même.

    Elle l'attendait dans l'espoir de revoir cette personne qui lui était chère. Lorsqu'elle avait raconté son histoire, chacun avait versé une petite larme.

    Ce train, si convoité de certaines femmes admiratrices, ramenait les soldats revenus du front. Du moins, ce qu'il en restait. Parce que ces sauveurs ne revenaient jamais sans séquelles. La jeune fille le savait bien, pour avoir vu celui qu'elle attendait revenir avec des yeux éteins. Vide de cette étincelle qui faisait de lui un être heureux.

    Tant de fois, elle avait su recoller les morceaux de son âme déchirée, mais elle n'avait jamais pu effacer cette souffrance qui logeait dans son cœur. Il n'avait jamais voulu lui raconter ce qu'il voyait, ni même ce qu'il faisait, là bas. Mais elle n'avait jamais eu besoin de l'entendre pour savoir ce qu'il vivait. C'était si évident.

    Ces soldats, ce que l'on acclamait tant à leur retour, ceux que l'on fêtait avec tant de joie, ne faisait autre chose que de tuer pour défendre telle ou telle cause. Pour défendre telle ou telle bêtise humaine.

    Avec lui, elle avait pleuré les vies qu'il avait arraché. Les vies de ces autres hommes morts sur le front, à qui l'on enlevait le droit de vivre, et qui avaient sûrement une femme et peut être même des enfants qui attendaient tant leur retour.

    La dernière fois qu'elle lui avait dit au revoir, elle n'avait pas pu l'aider à se pardonner. L'aider à accepter ses meurtres. Elle l'avait regardé partir, la boule au ventre, sans rien pouvoir faire. Sans même arriver à le retenir.

    Depuis, elle ne l'avait plus revu.

    On lui avait dit qu'un soir, alors que le combat faisait rage, il avait déposé son arme sur le sol de la tranchée. On lui avait raconté qu'il l'avait abandonné là, et qu'il était sorti de la sécurité. Et alors qu'on ordonnait le repli des combattants de son camps, il s'était avancé sur le front, les bras étendus de part et d'autres de son corps. Il était parti si loin que ceux qui criaient son nom, qui le suppliaient de revenir, n'avait plus aperçu sa silhouette à travers la fumée que provoquait le combat. Mais ils avaient entendu une énième explosion, et ne l'avaient plus revu.

    On lui avait dit qu'il était sûrement mort, ce soir là. Mais sans corps, sans avoir une seule preuve, ils n'avaient pas pu le prouver. C'est pour cela que la jeune femme se permettait encore d'y croire.

    Cette fois encore, lorsque le train apparut à la gare, et qu'il s'ébroua pour prendre l'arrêt, elle se permit de rêver. Lorsque les soldats en sortirent, d'un pas joyeux mais retenu, elle se permit d'étudier chaque personne présente, avec un regard plein d'espoir. Et alors que le quai se vidait peu à peu, la lueur qui habitait ses yeux ne flancha pas.

    Et elle garda sa place pendant un long moment. Elle ne bougea pas avant que le quai ne soit complètement vide. Et elle regarda même le train repartir.

    Elle serait encore là dimanche, comme elle l'avait été tous les dimanches précédents depuis deux ans. Et en deux ans, elle gardait toujours espoir que son frère rentre sain et sauf.

    Et elle resterait confiante encore longtemps, jusqu'à ce que les commandants aient trouvé un corps.

    Car sans preuve, il restait vivant.

    Sans preuve, rien n'était perdu.

    L'espoir infaillible

    Sasha.

     

     


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  • Voici le texte écrit pour le concours de Naeri. Les cents mots sont bel et bien là, comme indiqué dans les règles !

                                                                                                                                              

    La douleur d'un enfant

     

    Drabble 1 - Naeri

     

    Un hurlement quitta les lèvres qu'il tentait désespérément de garder closes.

    La douleur, intense, l'empêchait de garder le silence.

    Il sentit la ceinture de son bourreau lacérer son dos nu violemment, puis l'entendit s'élever pour revenir avec plus d'ardeur.

    Sa peau semblait prendre feu, et il repoussa un haut-le-cœur en sentant le liquide poisseux et vital quitter sa chair pour couler hors de ses plaies.

    Il se sentait si mal.

    Et abandonné.

    L'adolescent pria pour que quelqu'un intervienne, alors que dans un énième halètement, il se sentait sombrer dans les noirceurs de l'inconscience.

    De toute façon, personne n'était jamais venu.

                                                                                                                                              

    Je profite de ce texte assez sombre pour vous rappeler que le 119 est un numéro national d'urgence gratuit joignable tous les jours de l'année à toute heure. Il permet généralement de signaler tout type de violences subies par des enfants dans tous milieux confondus (famille, institution, rue...). En composant ce numéro, vous pouvez choisir de rester anonyme, votre discussion est confidentielle.

    En cas d'incertitude, signalez tout de même votre suspicion.

    Je compte sur vous pour faire passer le message,

     

    Sasha.


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