• Nouveau souvenir que je partage avec vous !

    Ce jour là était un samedi, très exactement la veille de la fête des mères. Ce matin là, j'avais participé à la fête des mères de mon école, et offert fièrement mon cadeau à ma maman. Mais aussi à mon papa (parce qu'on ne faisait qu'une seule fête).

    Mais au lieu de rentrer sagement à la maison, j'avais absolument voulu aller chez une copine pour la première fois hors anniversaire. C'était une première sortie sans réelle raison, et j'étais très heureuse lorsque ma mère avait donné son accord.

    Je m'étais donc rendue chez mon amie, et nous avions convenu que ma mère me récupérerait devant l'école à 17 heures.

    Je me rappelle avoir bien joué avec mon amie. Pour la première fois, j'avais essayé un jeu vidéo - de piètre qualité comparé à aujourd'hui - et nous avions beaucoup promené.

    En fin d'après midi, mon amie à sorti son vélo, et s'est amusée à dévaler la plus grande pente à toute vitesse sous mes yeux. A sa remontée, j'ai voulu faire pareil. Grosse erreur. Le vélo allait beaucoup trop vite, et mon amie avait oublié de me dire que le frein arrière ne fonctionnait plus. En pleine pente, j'ai pris peur et ai freiné d'un coup, mais seul le frein avant à répondu, me projetant à l'avant. J'ai fais un véritable soleil.

    Je crois que j'ai perdu le contact avec la réalité pendant quelques secondes, parce que je ne me souviens pas réellement de ma chute. Ni de la manière dont je me suis retrouvée debout, à contempler le sang faire du goutte à goutte sur mes vêtements. La majorité venait de mon visage. Le goudron m'avait carrément brûlé.

    En un rien de temps, mon amie et sa sœur étaient à mes côtés, et je ne les avais pas aperçu me rejoindre.

    Je n'avais vraiment pas mal, tout était flou en moi, et je n'avais pas conscience de ce qui m'était arrivé. Sans douleur, je ne pouvais pas évaluer les dégâts.

    J'ai été conduite à leur maison, et la mère à tout de suite contacté mon père. Lorsqu'elle a précisé que j'avais chuté de vélo, mon papa a répondu "Ça lui arrive tout le temps !". C'était vrai, mais lorsqu'elle lui précisa que c'était grave, l'inquiétude fit surface. Mon père travaillait, alors c'est ma mère qui s'est rendue au point de rendez vous de départ et nous l'avons rejoint.

    Ce n'est que dans la voiture que je réalisais que mes incisives du haut manquaient à l'appel, que mes lèvres étaient enflées, et que j'étais défigurée. Je sais que j'ai aperçu mon reflet dans le rétro, mais je n'en ai aucun souvenir. Ça a été un choc pour moi, mais quand ma mère m'a vue, elle n'a manifesté aucune émotion. Juste un "Il va falloir qu'on aille aux urgences, chérie." Je lui suis vraiment reconnaissante de ça, elle savait pertinemment que ça m'effraierait de la voir paniquer.

    Sur la route, ma maman n'a fait que me demander de m'efforcer de rester consciente. Ça a été vraiment dur de lutter contre le sommeil, le choc m'avait assommé. Mais j'y suis arrivée, parce qu'elle ne cessait de me parler.

    J'ai très vite été intégrée dans une salle isolée, pour ne pas rester à la vue d'autres patients, et l'on m'a nettoyé mes plaies. L'infirmière était douce, mais c'était douloureux. Je pleurais, et j'avais peur. La première chose que j'ai réclamé à ma mère lorsqu'elle a demandé à mon père de nous rejoindre fut "Demande lui d'apporter mon nounours".

    Le bilan arrivé vite. La mâchoire cassée, deux dents à réimplanter, et une autre à stabiliser. Mes deux dents perdues avaient été récupérées par la famille de mon amie, et comme elles étaient définitives, il fallait absolument me les remettre. Parce qu'on ne met pas d'implants à une petite fille dont la mâchoire n'a pas fini sa croissance.

    Le service des urgences nous à renvoyé en pédiatrie d'un hôpital à une heure de là, et mes parents m'y ont emmené calmement.

    Il faisait nuit quand nous sommes arrivés, et j'avais sommeil, mais je ne pouvais toujours pas dormir.

    J'ai été installée dans une chambre aux murs couverts de poissons. On m'a pesé, mesuré, posé des questions, puis on m'a préparé à l'opération.

    Il était minuit vingt quand je suis allée au bloc. Anesthésie locale, et beaucoup de douleur. Je pleurais, et je souffrais tellement que ma mère n'a pas eu le courage de rester dans la pièce, au risque de paniquer. C'est mon père qui m'a tenu la main, et ça m'a parut une éternité.

    Je ne me rappelle pas du comment je suis retournée dans ma chambre. Tout ce que je sais, c'est que ma mère a dormi dans ma chambre tandis que mon père a passé la nuit dans la voiture.

    Le lendemain, j'ai souhaité la fête des mères à l'hôpital.

    Nous sommes rentrés avec difficulté : je ne faisais que vomir le long du trajet. Nous n'avons pas pu fêter ce jour à cause de cela.

    Quelques jours plus tard, j'étais de retour aux urgences : je n'arrêtais toujours pas de vomir, et j'avais beaucoup maigri.

    A dix ans, je ne pesais que vingt huit kilos.

    Aujourd'hui, j'ai la chance d'avoir eu des médecins géniaux qui ont su soigner mes plaies à merveilles : je n'ai pas de cicatrices vraiment visibles. Mon visage est intact.

    Et je sors tout juste de mes problèmes de dentition.

    J'ai appris que depuis que j'étais bébé, notamment lorsque j'apprenais à rester sur le pot, je ne faisais que tomber sur la bouche. Selon ma mère, il fallait que ça casse une bonne fois pour toute...

    Maintenant, ce n'est plus qu'un très mauvais souvenir !

    Quelque chose de similaire, de votre côté ?

    Sasha.


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  • Je suis affreusement timide.

    Ce simple fait m'empêche de m'affirmer, de m'exprimer face aux autres.

    Mais il ne m'empêche pas d'avancer, et de persévérer dans mes projets.

    L'écriture est un moyen d'expression bien plus intense que la parole, d'une manière plus précise, plus réfléchie. Parler se fait spontanément, ce qui n'est pas du tout pareil.

    Je suis également curieuse.

    J'aime apprendre, me renseigner, et poser des questions. Mais pas à n'importe qui, puisque je suis timide. Parfois, on me reproche cela, parce que ça dérange.

    Enfin, je ne suis pas insistante, je n'ai pas non plus envie d'agacer mon entourage.

    En revanche, lorsque c'est pour la bonne cause, où pour un roman, je suis persévérante.

    Je suis souvent trop calme.

    Je sors très peu avec mes amis, peut être parce qu'ils ne sont pas tout à fait comme moi. En fait, c'est surtout parce que je ne suis pas le genre de fille qu'on invite à une soirée. Je suis plutôt effacée, je n'aime pas me faire remarquer, du coup, c'est moins drôle pour ceux qui veulent s'amuser. De plus, je ne bois pas d'alcool, alors autant dire que c'est perdu d'avance. Après avoir essayer de me faire boire, mes amis ont abandonné les invitations. Sauf lorsqu'ils avaient besoin d'un chauffeur, évidemment.

    Et vous, quels sont vos défauts ?


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  • Les beaux jours sont de retour !

    La chaleur, le soleil, le chant des cigales, ça m'avait quand même manqué, malgré ma préférence pour l'automne !

    Le ciel est d'un bleu hypnotisant, je pourrais l'observer à longueur de journée, si je le pouvais. Enfin, je le peux, j'ai vraiment le temps, mais ma première tentative m'a vite poussé à retourner à l'ombre des châtaigniers.

    J'en ai quand même bien profité, de ce soleil. Une longue baignade dans la rivière, à regarder ma soeur s'accrocher à son copain en criant ''Arrête, je sais pas bien nager !'', et cette chaleur agréable.

    Mais aujourd'hui, je ressemble à une écrevisse. Ma peau blanche qui éblouissait mes voisins (sans rire, mon tonton m'a supplié de bronzer...) est devenue d'un rouge écarlate. Autant vous dire que pour dormir, c'est la galère.

    La prochaine fois, je vide le pot de crème solaire !

    Protégez vous également !

    Sasha.


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  • Par une journée ensoleillée, ma famille m'avait emmené à la plage. Il y avait mon grand père, ma grand mère, ma petite sœur, mes parents et moi. Je n'ai pas de réellement de souvenir concrets d'eux à cette période, mais une image reste bien nette dans ma tête. Ne riez pas trop !

    Je devais avoir environ de 4 ans, parce que ma petite sœur était encore en poussette, et je portais un petit chapeau de paille et une jolie robe. Nous marchions sur le trottoir bordant la plage, et nous approchions de l'aquarium je crois. Je n'en ai pas la certitude. Je parlais avec animation, et en gesticulant, et d'un seul coup, j'ai reçu dans ma main le cadeau d'une mouette. C'était chaud et visqueux, et ça sentait très mauvais, alors j'ai pleuré. Mais mes larmes étaient dues avant toute chose à la l'hilarité de ma famille.

    Aujourd'hui j'en rigole, bien évidemment. Après ça, ma mère m'a essuyé la main avec un mouchoir, et nous l'avons rincé dans l'eau. C'est ici que s'arrête mon souvenir. Je n'ai aucune idée de ce que nous avons fait avant ou après. Nous avons dû nous baigner où aller à l'aquarium, mais je ne sais plus du tout comment cela s'est déroulé. Le seul détail qui m'a marqué est la mouette déféquant !

    Quel est votre plus lointain souvenir, chers lecteurs ?

    Sasha.


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  • Au collège, je détestai vraiment lire. J'avais horreur de tous ces livres qu'on nous donnait à lire, de ces pièces de théâtre où les mots étaient trop compliqués, et de ces interrogations qui les suivaient.

    L'ironie, c'est que j'adorai écrire !

    Le pire, c'est que l'amour des livres m'est venue du jour au lendemain. La solitude m'a fait changer d'avis sur tous ces bouquins, bien que j'ai eu une préférence pour les livres fantastiques. J'ai commencé à avoir plus de vocabulaire.

    Les livres m'ont tout d'abord aidé à passer le temps, puis à m'évader un peu du monde dans lequel je vivais.

    Et aujourd'hui, j'aime presque tous les genres littéraires. J'ai encore un peu de mal avec les pièces de théâtre...

    Et puis un livre, ça a une durée de vie très élevé. Ça résiste au temps, et c'est merveilleux. Et ça a une odeur tellement envoûtante ! Comment ne pas lire avec ça ?

    Et vous, comment avez vous découvert cette passion ?


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