• Aujourd'hui, je viens de commencer mon treizième chapitre.

    Je vois la fin arriver de plus en plus, mais je sais aussi que j'ai encore beaucoup de travail.

    Quelques petits détails doivent encore être ajoutés, détails manquants à d'autres chapitres, que j'ai remarqué avoir oublié (dans la précipitation et les idées débordantes).

    Et le pire, c'est la relecture. Cela ne paraît pas, mais c'est un gros travail aussi, très important, qui n'est pas à ignorer. C'est pas trop ma tasse de thé, mais je suis déterminée a y parvenir.

    Ça me fait drôle de savoir que j'arrive au bout, et ça me fait peur, aussi. Parce que je ne cesses de me demander si je suis à la hauteur, si je vais arriver à convaincre les éditeurs de mon potentiel.

    Enfin, il faut y passer.

    J'ai hâte.

    Sasha


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  • Ca y est, je me suis enfin décidée sur le titre de mon roman. Après tant d'hésitation, je penses pouvoir être fière de l'avoir trouvé.

    Alors voilà, j'ai décidé de le partager avec vous, lecteurs, visiteurs, que vous soyez invisibles où que vous passiez en coup de vent.

    "La forêt des Songes"

    Qu'en pensez vous ?

    Personnellement, j'en suis assez satisfaite, mais n'hésitez pas à me donner votre avis, cela fait toujours plaisir. Même si ce n'est qu'un "oui" ou un "non".

    Merci,

    Sasha


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  • Actuellement, je rédige le chapitre neuf de mon livre, je vois mon projet avancer de plus en plus.

    J'ai vraiment hâte de pouvoir le publier, d'offrir mes écrits à tous, et je ne cesse de me demander si je serai à la hauteur de ce projet.

    Je veux surtout montrer de quoi je suis capable, à tous ceux qui, jusque là, se sont moqué de moi lorsque j'ai annoncé vouloir écrire, devenir auteur.

    Alors cette fois ci, je me lance vraiment, pour faire mes preuves !

    Et j'espère sincèrement que cela va marcher.

    Sasha


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  • Prologue

     

    Tout commença la nuit de mes 15 ans. Ce fut la première fois que je ne fêtai pas mon anniversaire, la première fois que personne ne fut là pour m'offrir un présent. Mais surtout, ce fut la première fois en quinze ans que personne ne me le souhaita.

    Je fus frustrée, déçue et mélancolique.

    Je me réfugiai dans ma chambre tôt dans l'après midi, et je refusai de descendre pour le dîner.

    Ce soir là, le soir du vendredi 3 octobre 2014, je trouvai le sommeil bien avant l'heure du couvre-feu, et, rapidement, je me réveillai ailleurs.

     

    *

     

    En ouvrant les yeux, la première chose que j’aperçus, à travers de nombreux papillonnements, fut le ciel. D'un bleu prononcé, il était parsemé de nuages pâles.

    Le soleil levant était éblouissant, tellement que je dû plisser les yeux pour continuer mon observation. Il recouvrait mon corps d'une chaleur douce et accueillante, me procurant un soupir de bien être.

    Une odeur d'herbe fraîche et de sève parvenait à mes narines, elle était particulièrement discrète et agréable.

    Mes yeux se fermèrent d'eux même pour profiter de la tranquillité et du calme environnant.

    Puis, soudainement, je réalisai la situation dans laquelle je me trouvai.

    Je n'étais pas là où j'aurais dû être.

    J'étais dehors, allongée sur un tapis d'herbe verte, alors que je devais normalement être installée sur mon lit, dans ma chambre. Enfermée, et non pas libre.

    J'étais dans une prairie, une petite prairie bordée d'arbres immenses visibles à perte de vue.

    L'incompréhension et l'appréhension agitèrent mon esprit, ce lieu m'était inconnu et je n'étais vraiment pas rassurée d'y être perdue.

    Je ne savais même pas comment je m'étais retrouvée là, et je me souviens avoir songé que si c'était une blague de mes camarades, elle était de très mauvais goût.

    Faisant taire mes pensées, je me levai, et après quelques pas, je remarquai la situation dans laquelle je me trouvai. À savoir, une situation très gênante.

    Mes pieds étaient nus, dévoilant la pâleur de ma peau. Une couleur terne, je trouvai.

    L'herbe douce chatouillait la plante de mes pieds à chacun de mes pas, me décrochant un léger sourire.

    Mais le pire, c'était mon corps. Un corps mince, trop mince, sans aucune forme ni aucun intérêt, recouvert d'un pyjama bleu nuit, trop grand, et légèrement trop large.

    J'eus honte, trop honte de me dévoiler ainsi, mais je n'eus pas le choix, il fallait que je retrouve mon chemin. Et vite, si je ne voulais pas que l'on remarque mon absence.

    Je savais déjà que j'allais me perde, aucun sentier ne m'indiquait une quelconque route à suivre, et tout se ressemblait ici.

    Je n'avais aucun repaire, alors je me mis à avancer droit devant moi, sans trop montrer mon incertitude et mon hésitation.

     

    Oui, pour une fois, je pris l'initiative de faire comme si la situation était à mon avantage, et puis, personne ne pouvait me voir. J'étais seule ici.

                                                                                                                                       

    Qu'est ce que vous en pensez ?

    N'hésitez pas,

    Sasha.


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