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Partir et ne plus revenir
J'ai pris mon cahier, mes stylos et mes rêves.
J'ai laissé mes regrets, mes incertitudes et mes doutes.
Puis j'ai pris la route, abandonnant toute pensées négatives, suivant un chemin aléatoire sans définir mon point d'arrivé.
J'ai pris mon imagination, l'ai semé un peu partout dans le paysage défilant, le rendant plus agréable et important à mes yeux.
J'ai laissé des traces de mon passage, désirant offrir ce que j'avais à toute personne croisant mon chemin. Pas grand chose, malheureusement, juste de quoi leur rendre le sourire.
J'avais besoin de prendre l'air, de prendre quelques vacances que je n'avais pas le loisir de pouvoir m'offrir, de prendre du recul, de m'éloigner de tout jugement, de toute mauvaise interprétation.
Je me suis arrêtée dans un parc, profitant de l'exposition du paysage naturellement beau pour inscrire quelques mots dans mon carnet, laissant le griffonnement de mon stylo sur le papier s'élever dans l'air. Je me suis surprise en dessinant les courbes des arbres au milieu de mes mots, ainsi que ces montagnes lointaines et ce petit ruisseau, immortalisant le moment.
J'ai profité du vent qui caressait mes cheveux, ma peau, la refroidissant de sa fraîcheur qui éclaircissait mes pensées.
Si j'avais pu, je ne serais jamais rentrée.
Mais j'ai ouvert les yeux, et me suis réveillée.
Voilà pour ce texte, j'espère qu'il vous a plu.
Ce n'était pas un rêve réel, c'est cette chanson qui m'a inspiré ces pensées.
Bisous !
Sasha.
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Commentaires
La musique est magnifique ! Merci du partage. De plus, elle se marie à la perfection avec ton texte. DAMN ! Un texte magnifique ! Vraiment sublime, emprunt d'émotions... WAOUH !
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Samedi 29 Octobre 2016 à 12:53
Haha mais de rien !
Ça me fait chaud au coeur ces petits compliments ! Je suis contente si tu savais !
Pour la musique, je crois que j'en suis amoureuse ! Je l'écoute en boucle depuis des semaines et là... j'allais prendre ma douche quand je l'ai mise - je t'épargnerai les détails ainsi que ma voix complètement fausse en chantant x) - je me suis imaginée courir dans un univers calme, différent, et ça m'a inspiré ! ^^
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Samedi 29 Octobre 2016 à 13:06
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Samedi 29 Octobre 2016 à 13:10
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Je n'y serai jamais rentrée où ? Ou voulais-tu dire Je ne serait jamais rentrée ? D'ailleurs, on emploie ici le conditionnel, donc un t à la fin de serait.
J'aime la sonorité de tes phrases et les deux phrases finales vont si bien ensemble...
Bravo !
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Mercredi 18 Janvier 2017 à 18:30
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C'est tellement beau et paraît réel!
Bisou à toi , bon dimanche
Coucou à toi !
Merci pour ton avis, comme tu le sais, c'est important pour moi ^^
Au plaisir de te revoir sur ce blog !
Bisous bon dimanche à toi !