• Me revoilà aujourd'hui avec un nouveau concours à vous proposer !

    J'avoue y avoir réfléchis longtemps, sans jamais trouver, et aujourd'hui, sous la plaqueminier qui me protège du soleil, enivrée par l'odeur des tomates du jardin, une idée m'est venue.

    Tout d'abord, voici une phrase. Toute simple, que vous allez devoir intégrer dans votre texte :

    « Tandis qu'une nouvelle vie débutait, une autre s'achevait. »

    J'ai retrouvé cette phrase dans une de mes fictions qui a prit la poussière depuis 2014. Je ne sais même pas comment j'ai pu écrire une si jolie phrase... je n'en ai aucun souvenir. En tout cas, vous allez devoir reprendre ces mots pour ce concours.

    Et ce n'est pas tout !

    Les pronoms personnels (sujets) vous feront perdre des points ! À chaque fois que l'un d'entre eux s'intégrera dans votre texte – je me sens d'humeur démoniaque – un point vous sera retiré.

    Et pour finir, ce petit texte devra être posté au plus tard le 25 août  2017.

    Alors, qui est prêt à élever ce défi ?

     

     

    Sasha.


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  • Ma grand-mère disait toujours : "Les photographies sont importantes".

    Quand j'étais petite, avant l'heure du couché, on s'installait toutes les deux sur mon lit dans ma chambre se trouvant dans la maison de mes grands-parents, pour installer de nouvelles photos dans mon album. On les regardait toutes, et ma grand-mère me disait où elles avaient été prises, et quand. Parfois même, elle me raconter des histoires sur celles-ci.

    Les années ont passé, mes deux sœurs avaient elles-même leur propre album, mais avec l'école, on a pris de moins en moins de photo. Et notre petit rituel a été remplacé par la télévision. Aujourd'hui je regrette ces petits moments rien qu'à nous, même si on a regardé de très bons films à la place. Ses histoires me manquent.

    Aujourd'hui, je sais plus que jamais à quel point les photos sont importantes. J'en avais déjà conscience, mais maintenant qu'elle n'est plus là, je le comprends d'avantage. Elles nous permettent de revivre des souvenirs agréables, et de garder une image sur nos êtres chers.

    Alors vous aussi, prenez des photographies. Prenez en plus que pas assez, parce qu'on en manque toujours.

    Sasha.


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  • Nouveau souvenir que je partage avec vous !

    Ce jour là était un samedi, très exactement la veille de la fête des mères. Ce matin là, j'avais participé à la fête des mères de mon école, et offert fièrement mon cadeau à ma maman. Mais aussi à mon papa (parce qu'on ne faisait qu'une seule fête).

    Mais au lieu de rentrer sagement à la maison, j'avais absolument voulu aller chez une copine pour la première fois hors anniversaire. C'était une première sortie sans réelle raison, et j'étais très heureuse lorsque ma mère avait donné son accord.

    Je m'étais donc rendue chez mon amie, et nous avions convenu que ma mère me récupérerait devant l'école à 17 heures.

    Je me rappelle avoir bien joué avec mon amie. Pour la première fois, j'avais essayé un jeu vidéo - de piètre qualité comparé à aujourd'hui - et nous avions beaucoup promené.

    En fin d'après midi, mon amie à sorti son vélo, et s'est amusée à dévaler la plus grande pente à toute vitesse sous mes yeux. A sa remontée, j'ai voulu faire pareil. Grosse erreur. Le vélo allait beaucoup trop vite, et mon amie avait oublié de me dire que le frein arrière ne fonctionnait plus. En pleine pente, j'ai pris peur et ai freiné d'un coup, mais seul le frein avant à répondu, me projetant à l'avant. J'ai fais un véritable soleil.

    Je crois que j'ai perdu le contact avec la réalité pendant quelques secondes, parce que je ne me souviens pas réellement de ma chute. Ni de la manière dont je me suis retrouvée debout, à contempler le sang faire du goutte à goutte sur mes vêtements. La majorité venait de mon visage. Le goudron m'avait carrément brûlé.

    En un rien de temps, mon amie et sa sœur étaient à mes côtés, et je ne les avais pas aperçu me rejoindre.

    Je n'avais vraiment pas mal, tout était flou en moi, et je n'avais pas conscience de ce qui m'était arrivé. Sans douleur, je ne pouvais pas évaluer les dégâts.

    J'ai été conduite à leur maison, et la mère à tout de suite contacté mon père. Lorsqu'elle a précisé que j'avais chuté de vélo, mon papa a répondu "Ça lui arrive tout le temps !". C'était vrai, mais lorsqu'elle lui précisa que c'était grave, l'inquiétude fit surface. Mon père travaillait, alors c'est ma mère qui s'est rendue au point de rendez vous de départ et nous l'avons rejoint.

    Ce n'est que dans la voiture que je réalisais que mes incisives du haut manquaient à l'appel, que mes lèvres étaient enflées, et que j'étais défigurée. Je sais que j'ai aperçu mon reflet dans le rétro, mais je n'en ai aucun souvenir. Ça a été un choc pour moi, mais quand ma mère m'a vue, elle n'a manifesté aucune émotion. Juste un "Il va falloir qu'on aille aux urgences, chérie." Je lui suis vraiment reconnaissante de ça, elle savait pertinemment que ça m'effraierait de la voir paniquer.

    Sur la route, ma maman n'a fait que me demander de m'efforcer de rester consciente. Ça a été vraiment dur de lutter contre le sommeil, le choc m'avait assommé. Mais j'y suis arrivée, parce qu'elle ne cessait de me parler.

    J'ai très vite été intégrée dans une salle isolée, pour ne pas rester à la vue d'autres patients, et l'on m'a nettoyé mes plaies. L'infirmière était douce, mais c'était douloureux. Je pleurais, et j'avais peur. La première chose que j'ai réclamé à ma mère lorsqu'elle a demandé à mon père de nous rejoindre fut "Demande lui d'apporter mon nounours".

    Le bilan arrivé vite. La mâchoire cassée, deux dents à réimplanter, et une autre à stabiliser. Mes deux dents perdues avaient été récupérées par la famille de mon amie, et comme elles étaient définitives, il fallait absolument me les remettre. Parce qu'on ne met pas d'implants à une petite fille dont la mâchoire n'a pas fini sa croissance.

    Le service des urgences nous à renvoyé en pédiatrie d'un hôpital à une heure de là, et mes parents m'y ont emmené calmement.

    Il faisait nuit quand nous sommes arrivés, et j'avais sommeil, mais je ne pouvais toujours pas dormir.

    J'ai été installée dans une chambre aux murs couverts de poissons. On m'a pesé, mesuré, posé des questions, puis on m'a préparé à l'opération.

    Il était minuit vingt quand je suis allée au bloc. Anesthésie locale, et beaucoup de douleur. Je pleurais, et je souffrais tellement que ma mère n'a pas eu le courage de rester dans la pièce, au risque de paniquer. C'est mon père qui m'a tenu la main, et ça m'a parut une éternité.

    Je ne me rappelle pas du comment je suis retournée dans ma chambre. Tout ce que je sais, c'est que ma mère a dormi dans ma chambre tandis que mon père a passé la nuit dans la voiture.

    Le lendemain, j'ai souhaité la fête des mères à l'hôpital.

    Nous sommes rentrés avec difficulté : je ne faisais que vomir le long du trajet. Nous n'avons pas pu fêter ce jour à cause de cela.

    Quelques jours plus tard, j'étais de retour aux urgences : je n'arrêtais toujours pas de vomir, et j'avais beaucoup maigri.

    A dix ans, je ne pesais que vingt huit kilos.

    Aujourd'hui, j'ai la chance d'avoir eu des médecins géniaux qui ont su soigner mes plaies à merveilles : je n'ai pas de cicatrices vraiment visibles. Mon visage est intact.

    Et je sors tout juste de mes problèmes de dentition.

    J'ai appris que depuis que j'étais bébé, notamment lorsque j'apprenais à rester sur le pot, je ne faisais que tomber sur la bouche. Selon ma mère, il fallait que ça casse une bonne fois pour toute...

    Maintenant, ce n'est plus qu'un très mauvais souvenir !

    Quelque chose de similaire, de votre côté ?

    Sasha.


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