• Ce vendredi avait commencé comme une journée tout à fait normale.

    J'avais vraiment gardé ma bonne humeur, jusqu'à cet instant là.

    Ma panique avait commencé sur la vue d'un nuage de fumée noir, loin à l'horizon alors que je conduisais tranquillement. Il ne m'avait pas fallut longtemps pour réaliser que ce nuage provenait de mon village.

    Inconsciemment, j'avais appuyé sur l'accélérateur.

    L'angoisse avait prit place dans ma gorge, chaque instant m'avait semblé insupportablement long.

    Puis, j'étais arrivée.

    J'avais garé ma voiture tel un automate, et mes jambes m'avaient supporté jusqu'à ma maison.

    Elle était rongée par les flammes, dissimulée dans la fumée, et dégageait une incroyable chaleur.

    Les soldats du feu étaient déjà installés, prêts à affronter le feu, mais ce fut comme si je ne les voyais pas.

    Tout me semblait flou, lointain, jusqu'à ce que j'aperçoive ma mère, sanglotante.

    « Où est Max ?! »

    Un signe négatif de sa part et un geste plus tard, je compris qu'il était prisonnier des flammes.

    Mon petit frère, qui n'avait vécu que cinq ans, ne pouvait pas périr ainsi.

    Ce n'était pas une vie.

    D'un seul coup, tout se précipita.

    Le courage et l'angoisse dirigèrent mes actions, mes muscles soutinrent mon corps jusqu'à la maison, si bien que je glissais entre les bras des pompiers qui voulaient me retenir, et me glissais hors de leur portée.

    Ce n'est qu'une fois que je me retrouvais à l'intérieur que je réalisais mon impulsivité.

    La sueur recouvrait déjà mon corps, ce lieu était un vrai four.

    Mes yeux me piquaient déjà, et ma gorge commençait à me brûler après quelques inspirations. J’inhalais la fumée sans rien pouvoir faire.

    « MAX ! »

    Ma voie raisonnait étrangement dans cette situation, elle avait un ton désespérée, et même si je ne recevais aucune réponse, je ne me décourageais pas.

    La première pièce qui fut ma cible fut sa chambre, mais la maison était tellement méconnaissable avec toute ces flammes, toute cette fumée, je ne parvenais que difficilement à me repérer.

    Au début, aucun obstacle ne fut sur mon chemin.

    Je commençais à tousser lorsque je l'aperçus.

    Son tout petit corps étalé sur le sol, son visage innocent inconscient, presque reposé.

    Les flammes l'entouraient, le berçant de leur lumière, et je me surpris à penser que ce tableau était d'une splendeur étonnante.

    L'atteindre ne fut pas facile.

    Sans y penser, je traversais les flammes desquelles il se trouvait prisonnier, sentant mes chevilles brûler. Ma chair fut rongée par le feu, mais cela ne me déstabilisa pas. Seule une grimace prit place sur mon visage.

    Précipitamment, je saisissais mon petit frère, puis retournais sur mes pas.

    Cette fois-ci, ce fut plus difficile.

    Le poids de Max me ralentissait, à tel point que mes pas ne semblèrent plus si assurés. Je ne faisais que vaciller, tanguer dans le lieu, alors que les vertiges avaient pris possession de ce que j'étais.

    Les flammes léchaient parfois mon corps, le brûlant de toute leur chaleur, alors que je prenais garde à ce qu'elles n'atteignent jamais le petit corps dans mes bras.

    La sortie, je ne sais plus comment je la trouvais.

    A peine l'air frais sembla soulager mes poumons, que je plongeais dans le noir.

     

    J'ai l'impression que c'est un peu bâclé. Je voulais donné un air précipité à ce personnage, un air de détresse dans mes mots. Je ne sais pas si c'est réussi,

    Donnez moi votre avis,

    Sasha.


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  • Clôturé !

    Edit : Pour plus d'information, consultez l'article concours

    Aujourd'hui, j'ai eu vraiment envie de me lancer à la découverte de vos talents. Alors je vous propose cette nouvelle rubrique de concours.

    Pourquoi ? Je me suis dis que cela me permettrai d'apprendre à vous connaître, de découvrir différents niveau d'écriture, et aussi, pour m'amuser.

    Alors voilà, pour le premier défis, j'ai juste deux mots à dire :

    Surprenez moi !

     

    PS : vous avez jusqu'au 29 octobre. N'oubliez pas de signaler votre participation par commentaire. Bonne chance !

    Sasha


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  • Je laisse courir les mots à travers mon stylo, laissant retentir dans la pièce le simple bruit de mon griffonnage.

    Je fais apparaître les mots, les joignant un à un, telle une magicienne grâce à cet encre bleue.

    Je ne vois plus le temps s'écouler, perdue dans un autre monde, je perds tout repaire dans ces instants.

    Je laisse couler mon imagination à travers mes doigts aux jointures blanchies, avec l'impression que mon poignet ne va pas assez vite pour mon cerveau.

    Toute notion me quitte, mon histoire est la seule à occuper mes pensées. Vous aurez beau m'appeler, je n'entendrai rien. Rien d'autre que les bruits de mon univers.

    Je serai partie loin, loin de vous, même si vous croyez vous trouver à mes côtés, je n'y serai pas, ou plus, en quelques secondes seulement.

    Je voyage à travers mes pensées, mes mots, mon imagination. Je ne suis jamais au même endroit, et c'est cela qui me plaît.

    Voilà ce que je ressens.

    Sasha.


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  • Deux semaines que j'ai repris les cours, et j'ai l'impression de faire des études supérieures.

    Pourtant, je ne suis qu'en prépa concours ! Mais le niveau est nettement plus haut qu'en bac pro, j'ai l'impression de nager.

    Je me démène pour faire mon travail et continuer d'avancer dans l'écriture, j'avoue que c'est compliqué, mais je ne suis rien sans ma passion.

    Et vous, comment c'est, les cours ?

    Sasha.


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  • Quand j'écris, que je griffonnes sur mon cahier, je me sens moi, je me sens bien. J'ai l'impression qu'avec une feuille de papier, je peux tout faire, tout contrôler. Je peux tout toucher.

    Je ne sais pas si vous comprenez, vous autres. Pour moi, écrire, c'est comme quand vous allez à des attractions. Ça me prend aux tripes, c'est plein d'émotions.

    Quand j'écris, j'ai tout le pouvoir entre mes mains. Il n'y a pas de lois, pas de règles, juste l'imagination. Juste ce que je veux moi. Je vis dans mon monde, je créé ce que je veux, avec un simple stylo.

    Je construit, je détruis, je donne vie à toute sorte de chose.

    Et dans mon monde, c'est moi qui décide.

    Je peux tout inventer, tout gérer sur mon papier, et ça m'en picote les doigts.

    Parce que c'est le seul endroit où je me sens bien, où je me sens moi, et je veux absolument continuer comme ça.

    Sasha.


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